Entretien d’un vélo adapté
Pour entretenir un vélo adapté, il faut des connaissances et du temps. Au début, j’amenais mon vélo au magasin de vélos Luc & Ella si quelque chose devait être modifié. Ce magasin de vélos se trouvait en face de ma maison et on m’aidait toujours bien. Lorsque le Luc & Ella s’agrandit, ils avaient malheureusement de moins en moins de temps pour mon vélo. J’ai alors commencé à chercher un autre réparateur de vélos et suis atterrie chez Smit Fietsen à Wilnis (les Pays-Bas). Chez ce réparateur de vélos, il y a un jeune homme qui sait exactement comment les vélos adaptés de Van Raam fonctionnent. Il a fait un stage chez un autre concessionnaire Van Raam. À présent, lorsque j’ai un problème avec mon vélo, je me rends chez Smit Fietsen et je peux souvent reprendre mon vélo le jour même.
Dans le train avec un vélo adapté
En raison de mes études, j’ai habité à Dronten pendant un an. J’avais bien sûr emmené mon vélo, cela me permettait de faire des courses facilement et je ne dépendais pas du transport public. À un moment donné, j’ai voulu être en mesure de reprendre mon vélo à Vinkeveen, par exemple pendant les périodes de vacances, sans que quelqu’un doive venir me chercher avec une voiture et une remorque. J’ai pris contact avec les NS (Chemins de fer néerlandais), car il s’agit d’un vélo relativement long, à savoir de deux mètres. Après avoir discuté avec les NS, j’ai été autorisée à prendre mon vélo dans le train, à condition que je puisse moi-même l’y faire entrer. Heureusement, de nos jours la plupart des trains plus modernes sont au même niveau que le quai, cela ne posait donc aucun problème. Et lorsqu’il y a un train plus vieux avec une entrée plus haute, des passagers sont toujours prêts à m’aider pour faire entrer le vélo dans le train. Les gens sont alors étonnés de constater la légèreté du vélo. Vous n’avez pas non plus besoin d’avoir peur des portes d’embarquement dans les gares, la largeur du vélo lui permet de passer facilement. Souvent je mets déjà ma roue avant entre les portes d’embarquement, m’enregistre, et je peux alors passer sans problème.
Faire du vélo dans la région
J’utilise mon tricycle couché Easy Sport surtout de manière récréative. Je roule en moyenne 30 à 40 kilomètres par semaine, cela dépend un peu de la météo et du planning. J’habite à Vinkenveen, une ville qui permet d’aller dans toutes les directions. Ainsi, on peut facilement aller à Utrecht, mais j’aime aussi faire du vélo dans les landes à Hilversum. L’autre jour j’y ai par exemple rencontré un homme sur un tricycle Easy Rider de Van Raam. C’était très sympa ! Nous avons d’abord pris une photo, puis nous avons roulé ensemble encore un petit bout. En route, on rencontre toutes sortes de sols, notamment de l’asphalte, du sable et des allées de coquillages. Cela ne me pose pas de problème lorsque je fais du vélo, quoiqu’une bonne route asphaltée est le plus agréable. Mais cela vaut également pour le vélo à deux roues normal.
Conduire un Easy Sport
Parfois je m’étonne moi-même car je me rends sur des chemins que je ne pensais pas pouvoir atteindre avec mon vélo. Ainsi, j’étais par exemple à Dronten et j’ai conduit dans une rue où des voitures étaient garées des deux côtés. La seule manière de rouler dans cette rue était en slalomant. Les piétons me voyaient arriver et s’arrêtaient pour voir si je pouvais passer entre les voitures. Heureusement, ils n’avaient pas à s’inquiéter et j’ai pu sans problèmes passer entre les voitures.
Cindy van Bemmelen - Vinkeveen (Les Pays-Bas)
Type : Easy Sport